On doit beaucoup aux chiens errants. Vers le début du 20 ème siècle, deux scientifiques à Toronto ont utilisé des chiens errants pour sauver des vies et faire une découverte majeure.
Frederick Grant Banting et Charles Best ont réussi à isoler à partir du pancréas de chiens errants une substance qui a permis de soigner un jeune adolescent diabétique. Très rapidement d’autres scientifiques ont réussi à purifier la substance pour permettre son utilisation à des fins thérapeutiques.
Depuis le jour de cette « découverte » jusqu’à aujourd’hui, de nombreux scientifiques dévoilent peu à peu l’importance majeur de l’insuline dans notre corps. Le rôle que tout le monde connaît, baisser le niveau de sucre dans le sang, est loin d’être le seul.
L’insuline fait partie du quotidien de million de français, ma famille semble avoir des prédispositions biologiques qui favorisent la prise de poids et l’apparition du diabète. C’est en essayant de sortir de l’obésité que j’ai découvert l’importance de l’insuline. Mon objectif avec ce blogue est de t’aider à améliorer ta santé en adoptant une alimentation et un mode de vie sain. C’est pourquoi on va voir dans ce dossier ce qui arrive lorsque nous avons un niveau de glycémie (sucre dans le sang) et d’insuline élevé, son impact sur la prise de poids, l’hypertension artérielle, les maladies cardiovasculaires, le cancer, l’inflammations et d’autres maladies chroniques.
L’insuline, nos gènes et l’environnement
Depuis la découverte de l’ADN et des son séquençage, une croyance populaire se développe, elle est collectivement intériorisée par la société. Cette croyance est que nos gênes sont gravés dans la roche et qu’ils déterminent s’il on va tomber malade, être obèse ou bien avoir le cancer. Le fait public qui cristallise le mieux cette croyance est le fait que l’actrice Angelina Jolie s’est fait faire une mastectomie (ablation des seins) parce qu’elle est génétiquement prédisposée à développer le cancer du sein. Une personne aussi riche et influente qu’Angelina Jolie qui fait un acte aussi radical renforce cette croyance populaire. Néanmoins je vais tenter de te démontrer pourquoi ça ne reste qu’une croyance en particulier pour ce qui concerne l’insuline, le diabète et la prise de poids. Je vais brièvement illustrer la différence entre prédisposition génétique et déterminisme génétique.
Bien souvent c’est l’excès de simplification qui créer ce genre de malentendus. Les journalistes et certain scientifique aiment donner des étiquettes à certain gênes. Le gêne x rend obèse, le gêne y rend chauve …
La réalité est bien plus complexe : un seul gène peut avoir une influence sur des milliers de mécanismes métaboliques, mais c’est bien plus rassurant de donner un message simple.
Je commence par parler de nos gènes car avant d’expliquer les impacts de l’insuline il faut comprendre pourquoi certaines personnes sont plus susceptibles à l’effet de l’insuline que d’autres.
Existe-t-il des gênes qui prédisposent au diabète ou à la résistance à l’insuline ?
La réponse courte est oui. Dans cette étude, les scientifiques expliquent que les gênes qui ‘codent’ pour l’action de l’insuline n’ont pas d’impact sur la prédisposition au diabète, cependant, ce sont des gènes qui ‘codent’ pour la production d’insuline qui augmentent légèrement les chances d’une personne d’avoir le diabète. En d’autres termes, c’est la quantité d’insuline qui a un impact sur la santé et non les autres facteurs.
Dans ce même article les scientifiques spéculent sur la possibilité que ces ‘prédispositions génétiques’ apparaissent lors de la croissance du fœtus, influencé par le niveau d’insuline de la mère. En effet la nutrition de la mère durant et avant la grosses peut faire apparaître ou disparaître certain trait génétiques comme le montre cette étude.
Donc une mère parce qu’elle mange beaucoup de muffin durant ses grossesses et qui développe un diabète gestationnel, son enfant va probablement avoir des gènes qui le prédisposent au diabète et à l’obésité. Même si la mère ne les avait pas au départ. Nos gênes évoluent pendant la phase fœtale influencés par ce que mange et fait la maman.
L’épigénétique, est la science qui étudie l’impact de notre environnement sur l’expression et la modification de nos gênes. Cette discipline essaie de répondre, entre autres, à la question : pourquoi deux personnes qui ont les mêmes gênes ne développent pas les mêmes maladies?
Si tu as des gênes qui te prédisposent à produire beaucoup d’insuline, tu as plus de « chance » de devenir diabétique. Cependant ce qu’il faut retenir est que ces gênes sont aussi présents de la même manière chez les personnes qui ne développe jamais de diabète. Avoir ces gênes ne te condamne pas à devenir diabétique. C’est la différence entre prédisposition et détermination. Il existe très peu de maladies qui sont réellement prédéterminées génétiquement, le diabète et l’obésité n’en font pas partie.
L’apparition de ces maladies est déterminée par ce que nous faisons, ou ce que nous ne faisons pas, dans 95% des cas. Les deux facteurs qui ont le plus d’impact sont la quantité de sucre et féculents consommés (sucre lent ou rapide) et le niveau d’activité physique.
Si tu es prédisposé génétiquement à produire beaucoup d’insuline, manger du pain va provoquer un pic d’insuline. Ton corps va faire en sorte de stocker le sucre contenu dans ce pain, dans les muscles, puis sous forme de graisse. Cette fonction était un avantage chez nos ancêtres en période de famine car leur permettait de survivre avec peu, aujourd’hui c’est plutôt un handicap dans un environnement moderne saturé de malbouffe.
Sur les deux cents dernières années notre ADN n’a pas beaucoup évolué, par contre notre environnement alimentaire a radicalement changé, pour être plus précis, notre manière de réagir au sucre n’a pas changé en 200 ans, c’est la quantité de sucre que nous consommons qui a radicalement augmenté. Elle est passée de 2 kilos par an au 19 -ème siècle à environ 36 kilos, par an et par habitant en France. Ce facteur à lui seul peut expliquer l’explosion du diabète, des maladies cardiovasculaires, d’Alzheimer et de l’obésité dans le monde.
La glycémie et l’insuline sont les points communs entre toutes ces malades, nous allons maintenant voir comment avoir une glycémie élevée peut provoquer l’apparition de nombreuses maladies chroniques.
La glycémie, l’insuline et l’obésité
L’obésité est réellement une maladie, beaucoup de gens pensent encore que les personnes obèses manques de motivation ou bien sont flemmard ou juste trop gourmandes. L’obésité n’est rien de tout ça. Ces statistiques montrent que les européen mangent le même nombre de calories q’en 1990, alors que l’obésité à doublé sur la même période. Contrairement à la croyance populaire, les personnes obèses ne sont pas plus sédentaire que les autres. Alors pourquoi de plus en plus de personnes deviennent-elles obèse ?
L’insuline contrôle le stockage de graisses
La réponse tu l’aura deviné est liée à l’insuline. En effet cette hormone contrôle le stockage des graisses. Lorsque tu manges un plat riche en glucide, ton niveau d’insuline monte. Cette insuline va ordonner à tes muscles de stocker ce sucre sous forme de glycogène, cependant tes muscles ne peuvent pas stocker beaucoup d’énergie, et si tu n’es pas active physiquement, ces stocks sont probablement déjà plein. Ensuite l’insuline ordonne à ton foie de transformer l’excès de glucide en graisses, grâce à l’enzyme Triglycéride synthétase, et va permettre aux cellules adipeuses de stocker cet excès.
Grossir est théoriquement impossible sans insuline. Les macro nutriments qui déclenchent la production d’insuline sont les glucides (sucres) et les protéines. La graisse ne provoque pas de production d’insuline. Donc un régime riche en sucres et protéines est plus susceptible de te faire prendre du poids.
Les personnes obèses sont plus « sensibles » aux glucides que les personnes avec un métabolisme sain. A régime équivalent une personne obèse va stocker plus qu’une personne non obèse. Même s’il y a des facteurs psychologiques qui peuvent expliquer un certain rapport à la nourriture, il n’en reste pas moins que la racine du problème est un déséquilibre hormonal (plus d’insuline). Toutes les psychothérapies du monde ne vont pas corriger ce problème biologique.
Cet excès d’insuline (sensibilité aux sucres) peut venir de deux choses, la génétique et la nutrition.
Comme on l’a vu précédemment, les gènes de nos parents et ce que mange notre mère pendant sa grosses peut nous « prédisposer génétiquement » à produire plus d’insuline. C’est ce qui se passe avec l’obésité infantile et adolescente. Même une « alimentation équilibrée » modernes va leur faire prendre du poids en excès car il y a trop de glucide dans cette alimentation.
Si on n’est pas prédisposé génétiquement on peut également devenir obèse progressivement avec une accumulation de graisse lente mais progressive. Cette obésité, ou prise de poids est causée par une consommation trop fréquente et trop régulière de glucides. Donc même si tu ne changes pas tes habitudes alimentaires et que tu manges les mêmes quantités pendant plusieurs années, tu vas quand même prendre du poids. Cette prise de poids est provoquée par un mécanisme appelé l’insulinorésistance. Je consacre un article à ce phénomène, je te conseil de le lire.
Les fatalistes te diront que c’est normal de prendre de la bidoche avec l’âge et la résistance à l’insuline peut sembler inéluctable mais on peut l’éviter et l’inverser.
Il existe de nombreuses théories sur les causes de la résistance à l’insuline. Pour ma part, je pense que la théorie du docteur Jason Fung, auteur du livre “Diabetes Code”, sellons laquelle nous avons tous une capacité de stockage de graisse limité dans notre tissue adipeux. Lorsque ce seuil est atteint, le corps commence a stocker de la graisse dans les organes et notamment dans le foie, et deviens ensuite incapable de stocker plus de sucre sous forme de graisse. Ce procédé est lancé par une consommation excessive de glucides (sucres, farine, pain, pattes …). Des pics d’insulines fréquents et un taux d’insuline élevé causent cette insulinorésistance avec le temps, un peu comme un alcoolique qui a besoin de plus en plus d’alcool pour être saoul, notre corps à besoin de plus en plus d’insuline pour absorber le sucre.
Des solutions :
Tu l’auras compris la source du problème est un déséquilibre hormonal, si tu es obèse ou en surpoids je te conseil d’aller lire les principes de l’alimentation beurre épinards, c’est cette méthode que j’utilise au quotidien pour maintenir mon poids après être sortie de l’obésité. J’ai aussi partagé ici le guide du jeûne intermittent pour les débutants. Le jeûne intermittent, fait correctement, va te permettre de corriger le déséquilibre hormonal et de perdre du poids.
De la résistance à l’insuline au diabète
Les personnes en surpoids ou obèses ont trois fois plus de « risque » de devenir diabétique, en effet si la résistance à l’insuline n’est pas traitée elle mène souvent à l’apparition du diabète de type 2.
En effet le diabète de type 2 n’apparaît pas du jour au lendemain, c’est une maladie progressive. C’est pour cette raison qu’elle est d’ailleurs largement évitable. Si ta glycémie à jeun (taux de sucre dans le sang) dépasse régulièrement 1 gramme tu dois réagir. C’est ton corps qui te signale qu’il ne peut plus gérer le sucre correctement et que tu dois baisser ta consommation.
Dans la phase de résistance à l’insuline ton corps peu encore produire assez d’insuline pour forcer tes cellules à stocker l’excès de sucre. Cependant tes cellules vont continuer à devenir de moins en moins sensible à l’insuline. Le diabète de type 2 se manifeste lorsque ton pancréas ne peut plus augmenter sa production d’insuline. L’insuline est officiellement diagnostiquée lorsque la glycémie à jeûne est supérieure à 1,26 grammes par litre de sang. Cela signifie que la glycémie monte beaucoup plus haut lorsque cette personne mange, en particulier des glucides et c’est là que les ennuis commencent.
Les complications du diabète
Le diabète est vraiment une maladie pernicieuse, elle te détruit littéralement de l’intérieur. Au cas où tu ne l’auras pas compris, le sucre est toxique dans notre corps, c’est pour cette raison qu’il y a un mécanisme pour le réguler. La majorité des complications lié au diabète sont causé par une action du sucre, présent en excès dans le sang, appelé glycation. Nous y reviendrons plus tard. Étrangement ce sont les organes qui n’ont pas besoin d’insuline pour absorber le sucre qui sont le plus affecté par la glycation : les yeux, les reins.
Les reins
Le niveau incontrôlé et élevé du sucre dans le sang est la cause de l’insuffisance rénale lié au diabète. Les reins sont des organes très riches en petit vaisseaux sanguin appelés capillaires, c’est à ce niveau que notre sang est filtré dans les reins. Avec le temps, le sucre endommages ces capillaires. D’autres parts le diabète peut aussi endommager les nerfs qui contrôlent la vessie. Si la vessie n’est pas vidée assez fréquemment, la pression accumulée peut affecter les reins en remontant.
Les yeux
Les yeux sont également des organes très riches en petit vaisseaux sanguin. En cas de diabète les yeux peuvent être affectés de plusieurs manières en plus des capillaires présentes au fond de l’œil, la rétine peut être endommagée, le nerf optique peut également souffrir, causant un glaucome et enfin la cataracte, qui affecte la lentille est également plus fréquente avec le diabète.
Alzheimer : le diabète de type 3
Le titre de cette étude scientifique n’est pas ambigu, « Alzheimer est le diabète de type 3 : revues des preuves ». Les scientifiques ont découvert sur les trentes dernières années qu’Alzheimer apparait lorsque l’utilisation de l’insuline et de l’IGF1 (Insuline like growth factor) sont compromis dans le cerveau. Les cellules du cerveaux deviennent résistantes à l’insuline, de la même manière que ce qui se passe, dans le reste du corps, avec le diabète de type 2, sauf qu’ici on ignore pourquoi spécifiquement les cellules du cerveau sont touchées par cette résistance à l’insuline.
La glycation
Nos vaisseaux sanguins, notre corps de manière générale, sont composé de protéines et de graisses. Lorsque le glucose (sucre) présent dans le sang rentre en contact avec des protéines et de la graisse une réaction chimique appelé glycation a lieu (réaction de Maillard). C’est d’ailleurs cette réaction que le test Hémoglobine A1C mesure.
La glycation est une réaction chimique lente qu’on pourrait comparer au durcissement et brunissement de la viande lorsqu’on la cuit. Cette réaction endommage les protéines et les graisses. Avec le temps ces protéines « glyquées » s’accumulent dans notre corps et vont causer de sérieux dégâts. La liste est très longue mais je vais te donner que quelques exemples pour te faire peur :
- L’hypertension
- L’athérosclérose et les maladies du cœur
- Des problèmes articulaires
- Raidissent des tendons et autre tissues
- Vieillissement prématuré de la peau
Tous ces problèmes sont lié à l’accumulation des Glycation Advanced Endproducts (AGE’s) qui sont en gros les déchets qui s’accumulent et qui sont le résultat de la glycation. Les AGE’s proviennent également de notre alimentation, en particulier à partir des fritures et des viandes trop cuites.
La glycation n’affecte pas nos organes de la même manière. Cet article qui explique les conséquences de la glycation lors du diabète, les scientifique nous expliquent que « les cellules exprimant des niveaux élevés de transporteur de glucose 1 (GLUT 1), comme les cellules de l’endothélium vasculaire, sont incapables de réguler les concentrations intracellulaires de glucose et sont plus sensibles aux dommages causés par l’hyperglycémie. » En d’autres termes, nos veines, nos reins et nos yeux sont plus sensible aux effets de la glycation et sont par conséquent affecté lors du diabète.
La glycation, nos veines et l’hypertension
On va faire simple et se limiter à deux impactes causés par la glycation et donc par le sucre. Le premier dommage est causé sur les vaisseaux sanguins. La glycation d’une part endommage les vaisseaux sanguins en endommageant ses protéines et les rend rigides.
D’autres part, la glycation baisse le niveau de l’oxyde nitrique dans le sang et limite fortement la flexibilité des vaisseaux sanguins. En effet l’oxyde nitrique est essentiel pour la flexibilité des veines et artères.
C’est de cette manière qu’en cascade, un déséquilibre de l’insuline, va augmenter la glycation qui va endommager tes veines. En conséquence la pression artérielle va augmenter.
L’athérosclérose
De la même manière la glycation peut générer de l’inflammation et des micros lésions dans les veines et artères.
Notre corps va réagir et tenter de réparer ces lésions en « colmatant » avec du cholestérol et du calcium présent dans le sang.
Les médecins qui te disent que le cholestérol est mauvais pour la santé sont à côté de la plaque. C’est un peu comme dire que les ambulances sont la cause des accidents de la route. Si tes veines ne sont pas endommagées à la base, le cholestérol ne va pas s’y déposer.
L’athérosclérose regroupe les différents problèmes, sous forme de plaques de cholestérol, qui touchent nos veines et nos artères. Les plaques ne sont pas intrinsèquement dangereuses. Si l’artère n’est plus enflammée, la plaque peut se stabiliser et être non dangereuse. Si la situation continue à se détériorer, la plaque (athérome) va s’épaissir et elle peut rompre. C’est ce qui provoque par exemple l’infarctus du myocarde (crise cardiaque).
Le meilleur moyen de vérifier si tes veines sont touchées par l’athérosclérose est d’effectuer le teste du score calcique. Un score de 0 signifie qu’il n y a pas de dépôt dans les artères, un score supérieur à 100 signifie que de multiple veines ont de la plaque ou sont bouchées. Le score calcique est le meilleur facteur prédictif du risque de l’apparition des maladies cardio vasculaire, bien meilleur que le niveau de cholestérol.
Il faut recommencer ce test tous les 5 ans et surveiller la progression du score calcique. Pour éviter que ton score calcique ne se détériore, il faut améliorer son alimentation : manger moins de glucides, réintroduire les bonnes graisses et plus de légumes. Il faut également incorporer des aliments riche en vitamine k2 car elle aide à fixer le calcium au bon endroit, donc brie, gouda et choucroute sont vos amies.
Le sucre, l’insuline et le cancer
Le cancer fait une progression dramatique les 30 ans dernières années partout dans le monde. L’opinion public prend conscience lentement que le sucre est un facteur important dans l’apparition et la progression du cancer. Il est largement démontré par exemple que la majorité des cellules cancéreuses ont un « défaut » métabolique qui fait qu’elles utilisent beaucoup plus de sucre pour produire leur énergie.
En générale, les mitochondries sont utilisées pour produire de l’ATP (énergie) à partir de glucose ou de graisses. Quand une cellule est cancéreuse ses mitochondries ne sont pas fonctionnelles, et elle produit de l’énergie avec de la glycolyse uniquement. Les mitochondries ont un rôle important dans l’auto destruction des cellules « dysfonctionnelles » car elles signalent à la cellule qu’il est temps de se « suicider » (l’apoptose). Les cellules cancéreuses deviennent donc « immortelles ».
Le sucre et l’insuline jouent un rôle important dans ce mécanisme, en présence d’insuline les cellules cancéreuses augmentent la production des transporteurs de glucose, plus que dans une cellule normale, car les cellules cancéreuses ont besoin de plus de sucre pour fonctionner.
D’autre part l’insuline est un facteur qui encourage la croissance de toutes les cellules y compris cancéreuse, de plus elle est essentiel et co-dépendante pour l’hormone de croissance appelé IGF-1 qui favorise la croissance des cellules cancéreuses en favorisant la division, la métastase des cellules et en bloquant l’apoptose (mort) des cellules.
Conclusion
L’opinion publique est de plus en plus au courant des effets néfastes du sucre sur la santé, il est grand temps, cependant la majorité ignore les mécanismes derrières les effets de ce poison. J’ai voulu illustrer par cet article les mécanismes qui amènent l’apparition de différentes maladies chroniques. D’abord la dérégulation hormonale de l’insuline, le sucre nous rend obèse et diabétique en dérégulant notre métabolisme et notre réaction hormonal à la nourriture. Ensuite la présence de sucre en grande quantité dans le sang booste la glycation. La glycation contribue à l’apparition de quasiment toutes les maladies chroniques. Enfin, l’insuline élevée et une production énergétique dégradée sont des marqueurs forts du développement du cancer.
La bonne nouvelle est nous avons le contrôle sur notre glycémie et indirectement sur notre niveau d’insuline. Si tu prends du poids facilement, si tu es obèse, tu as beaucoup de graisse abdominale, ton corps te donne des signaux qu’il ne faut pas ignorer. Ces points indiquent que tu consommes trop de glucides par rapport à ce que tu peux assimiler. Pour prévenir les maladies chroniques que j’ai évoquées tu dois baisser ta consommation de glucides, en particulier les glucides transformés ou bien faibles en nutriments : sucres, pattes, sirops et miels. Tu peux lire les principes de mon alimentation santé ici. Ça va te donner un exemple concret d’une alimentation qui améliore la glycémie et les niveau d’insuline dans le sang.
Photo by Heather Schwartz on Unsplash
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